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Arènes d'Arles
Arènes d'Arles
L'Amphithéâtre, les ruines du théâtre antique, celles du forum, des aqueducs , des égouts, du palais de Constantin (château de la Trouille) sont, indépendamment du musée lapidaire, les principaux et les plus précieux restes à Arles de l'antiquité romaine... Mais à quelle époque et sous quel empereur ces monuments ont-ils été édifiés ?
Les questions sur la date précise de ces divers monuments sont difficiles à résoudre, parce que les inscriptions qui devaient la conserver, gravées sur le bronze, ont été enlevées par l'avidité des conquérants barbares qui, partout, à Rome comme à Arles, arrachaient les métaux qui servaient, non seulement à orner les édifices mais même parfois à les consolider.
Si la tradition attribue à Constantin Le-Grand, au IVe siècle de l'ère chrétienne, siècle de décadence pour les arts, la construction du château de la Trouille dont la brique romaine indestructible compose les massifs, si les ruines de ce monument existent à l'appui de cette tradition, il faut reconnaître en même temps que les constructions de l'amphithéâtre, du théâtre, des aqueducs et des égouts sont antérieures au siècle de Constantin, datent des premiers empereurs et remontent vraisemblablement au siècle d'Auguste.
Dans ces divers monuments d'Arles de l'époque romaine, les architectes primitifs ont employé ces pierres de grand appareil, ces dalles puissantes que l'on retrouve aux monuments de la république romaine ou du siècle d'Auguste, notamment à l'aqueduc ou Pont du Gard, la merveille du Languedoc.
Or, ces pierres de grand appareil sont une date et fixent l'époque de César ou d'Auguste ; plus tard, on employa la brique. Ainsi, la brique, excepté pour les revêtements et les arcades, compose, à Rome, les massifs du Colisée ou amphithéâtre flavien qui fut commencé par Vespasien et achevé par Titus qui en fit la dédicace en l'an 80 de l'ère chrétienne.
Arles et Nîmes étaient également deux colonies militaires ; ces cités voisines furent certainement civilisées et occupées par les Romains presqu'en même temps, et dans les deux cités les monuments romains sont de la même époque. Or, l'histoire, des médailles et des inscriptions fixent la date des monuments de Nîmes au siècle d'Auguste, fils de César. A Nîmes, une inscription sur la Porte d'Auguste donne pour date de la construction des murs de Nîmes, la huitième année de la puissance tribunitienne d'Auguste. A Nîmes encore, la Maison-Carrée a été dédiée à Caius et Lucius César, fils d'Auguste ; consuls désignés, princes de la jeunesse. Dans le voisinage de Nîmes enfin, au Pont du Gard, une inscription a permis d'attribuer l'honneur de cette magnifique construction à Agrippa, gendre d'Auguste, en l'an 735 de Rome, 19 ans avant la naissance de Jésus-Christ. Il ne faut pas le confondre avec l'occultiste Agrippa.
Les questions sur la date précise de ces divers monuments sont difficiles à résoudre, parce que les inscriptions qui devaient la conserver, gravées sur le bronze, ont été enlevées par l'avidité des conquérants barbares qui, partout, à Rome comme à Arles, arrachaient les métaux qui servaient, non seulement à orner les édifices mais même parfois à les consolider.
Si la tradition attribue à Constantin Le-Grand, au IVe siècle de l'ère chrétienne, siècle de décadence pour les arts, la construction du château de la Trouille dont la brique romaine indestructible compose les massifs, si les ruines de ce monument existent à l'appui de cette tradition, il faut reconnaître en même temps que les constructions de l'amphithéâtre, du théâtre, des aqueducs et des égouts sont antérieures au siècle de Constantin, datent des premiers empereurs et remontent vraisemblablement au siècle d'Auguste.
Dans ces divers monuments d'Arles de l'époque romaine, les architectes primitifs ont employé ces pierres de grand appareil, ces dalles puissantes que l'on retrouve aux monuments de la république romaine ou du siècle d'Auguste, notamment à l'aqueduc ou Pont du Gard, la merveille du Languedoc.
Or, ces pierres de grand appareil sont une date et fixent l'époque de César ou d'Auguste ; plus tard, on employa la brique. Ainsi, la brique, excepté pour les revêtements et les arcades, compose, à Rome, les massifs du Colisée ou amphithéâtre flavien qui fut commencé par Vespasien et achevé par Titus qui en fit la dédicace en l'an 80 de l'ère chrétienne.
Arles et Nîmes étaient également deux colonies militaires ; ces cités voisines furent certainement civilisées et occupées par les Romains presqu'en même temps, et dans les deux cités les monuments romains sont de la même époque. Or, l'histoire, des médailles et des inscriptions fixent la date des monuments de Nîmes au siècle d'Auguste, fils de César. A Nîmes, une inscription sur la Porte d'Auguste donne pour date de la construction des murs de Nîmes, la huitième année de la puissance tribunitienne d'Auguste. A Nîmes encore, la Maison-Carrée a été dédiée à Caius et Lucius César, fils d'Auguste ; consuls désignés, princes de la jeunesse. Dans le voisinage de Nîmes enfin, au Pont du Gard, une inscription a permis d'attribuer l'honneur de cette magnifique construction à Agrippa, gendre d'Auguste, en l'an 735 de Rome, 19 ans avant la naissance de Jésus-Christ. Il ne faut pas le confondre avec l'occultiste Agrippa.
Ainsi, les principaux monuments de l'antiquité romaine à Nîmes sont du siècle d'Auguste ; mais c'est certainement à la même époque et dans le même siècle que la civilisation romaine a pris possession de la cité d'Arles, même antérieurement, puisque Arles reçut, dès les premières expéditions de Jules César dans la Gaule, une colonie de la sixième légion. Peut-on en douter si l'on considère qu'Arles, au point de vue stratégique et militaire, assurait à ce grand homme de guerre les communications par la mer entre la métropole de l'empire et ses colonies dans la Gaule méridionale. C'est donc aussi à la même époque que les légionnaires d'Auguste ont dû édifier à Arles les principaux monuments de l'époque romaine, l'amphithéâtre, le théâtre, le forum, le cirque, les aqueducs et les égouts, ainsi que des arcs de triomphe, nommés admirables par les historiens qui les ont vus, mais dont les restes même ont aujourd'hui entièrement disparu.
Information
- Cette photo est présentée sur http://www.galerie-photos.org dans l'album Arles : La Rome des Gaules
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