Fiche Photo
Les arènes d'Arles
Les arènes d'Arles
Les galeries de l'amphithéâtre retentissaient des clameurs et des cris des gladiateurs ou des bestiaires mêlés aux rugissements des bêtes féroces et aux applaudissements de la foule avide de ces spectacles sanguinaires.
Cet amphithéâtre, moins dégradé que la plupart des amphithéâtres d'Italie, beau d'architecture et de masse, est devenu, quant à l'époque de sa fondation, un objet de discussion entre les archéologues. Aucune inscription du monument n'indique cette date ; mais il est vraisemblable que la construction primitive est de l'époque de Jules César, vers la fin de la République romaine, lorsqu'en l'an 39 avant Jésus-Christ, Jules César occupa la cité d'Arles et la transforma en colonie romaine en lui donnant son nom : Colonia Julia Paterna Arelatensis. Cette opinion est justifiée par l'architecture sévère et la masse imposante de l'édifice, par les pierres de grand appareil de ses substructions et constructions, par les pierres employées dans les beaux édifices de cette époque, par l'analogie et la similitude de l'architecture d'autres monuments d'Arles, tels que les aqueducs, les égouts, les restes de fortifications, notamment les tours d'une porte romaine située à l'est de la cité, au point le plus élevé, qui sont évidemment de la colonisation primitive de la cité d'Arles par Jules César.
Les dimensions de cet amphithéâtre pouvaient donner place à vingt-cinq mille spectateurs. Son étendue superficielle est de 11,716 mètres carrés, y compris les constructions. Le diamètre intérieur de l'arène, sur le grand axe, est de 96,40 mètres. L'étendue du grand axe, y compris les constructions, est de 137,20 mètres. L'étendue de son petit axe, à l'intérieur de l'arène, pst de 39 mètres et 63 centimètres. Le monument est formé par deux rangs de portiques en arcades cintrées, à plein jour, superposées ; chaque étage est de soixante portiques. Le premier est dorique, le second est corinthien ; la largeur des arcs est inégale, disposition qui ne peut s'expliquer que par la forme ovale excentrique du monument.
Si ces chiffres et ces renseignements architectoniques ne donnent qu'une idée imparfaite du monument, ils peuvent du moins en faciliter la comparaison avec les amphithéâtres de Rome, de Vérone et de Nîmes.
L'édifice d'Arles a quatre entrées principales, c'est-à-dire, deux entrées sur le grand axe extérieur, et deux entrées sur le petit axe à l'intérieur de l'arène, distribution assez généralement suivie dans ces édifices.
Ce monument a subi des dégradations et des réparations à diverses époques. Les travaux de déblaiement et de consolidation ont été commencés depuis 1809 et continuent encore avec plus ou moins d'activité. C'est pour préserver le monument des mutilations et des dégradations, qu'on a fermé par des grilles en fer, les vomitoires extérieurs ; mais ces grilles, au lieu d'être posées sur la ligne des arcs extérieurs du rez-de-chaussée et de les fermer, eussent pu l'être autour et sur l'emmarchement du monument, qu'elles isoleraient et protègeraient sans en changer aussi notablement le caractère primitif.
Cet amphithéâtre, moins dégradé que la plupart des amphithéâtres d'Italie, beau d'architecture et de masse, est devenu, quant à l'époque de sa fondation, un objet de discussion entre les archéologues. Aucune inscription du monument n'indique cette date ; mais il est vraisemblable que la construction primitive est de l'époque de Jules César, vers la fin de la République romaine, lorsqu'en l'an 39 avant Jésus-Christ, Jules César occupa la cité d'Arles et la transforma en colonie romaine en lui donnant son nom : Colonia Julia Paterna Arelatensis. Cette opinion est justifiée par l'architecture sévère et la masse imposante de l'édifice, par les pierres de grand appareil de ses substructions et constructions, par les pierres employées dans les beaux édifices de cette époque, par l'analogie et la similitude de l'architecture d'autres monuments d'Arles, tels que les aqueducs, les égouts, les restes de fortifications, notamment les tours d'une porte romaine située à l'est de la cité, au point le plus élevé, qui sont évidemment de la colonisation primitive de la cité d'Arles par Jules César.
Les dimensions de cet amphithéâtre pouvaient donner place à vingt-cinq mille spectateurs. Son étendue superficielle est de 11,716 mètres carrés, y compris les constructions. Le diamètre intérieur de l'arène, sur le grand axe, est de 96,40 mètres. L'étendue du grand axe, y compris les constructions, est de 137,20 mètres. L'étendue de son petit axe, à l'intérieur de l'arène, pst de 39 mètres et 63 centimètres. Le monument est formé par deux rangs de portiques en arcades cintrées, à plein jour, superposées ; chaque étage est de soixante portiques. Le premier est dorique, le second est corinthien ; la largeur des arcs est inégale, disposition qui ne peut s'expliquer que par la forme ovale excentrique du monument.
Hauteur du monument, prise en dehors, depuis le sol de la première galerie jusque sur le cerveau des plus hautes arcades : 17 mètres.
Hauteur des arcades supérieures : 7 mètres 65 centimètres.
Hauteur des premières arcades, prise du sol du monument : 6 mètres 45 centimètres.
Largeur des arcades du rez-de-chaussée : 3 mètres 70 centimètres.
Largeur des arcades supérieures : 3 mètres 57 centimètres.
Hauteur de la tour du couchant, y compris celle du monument : 30 mètres.
Largeur de la tour du couchant, y compris les murs : 8 mètres.
Largeur de la porte du nord : 4 mètres 70 cm.
Hauteur des arcades supérieures : 7 mètres 65 centimètres.
Hauteur des premières arcades, prise du sol du monument : 6 mètres 45 centimètres.
Largeur des arcades du rez-de-chaussée : 3 mètres 70 centimètres.
Largeur des arcades supérieures : 3 mètres 57 centimètres.
Hauteur de la tour du couchant, y compris celle du monument : 30 mètres.
Largeur de la tour du couchant, y compris les murs : 8 mètres.
Largeur de la porte du nord : 4 mètres 70 cm.
Si ces chiffres et ces renseignements architectoniques ne donnent qu'une idée imparfaite du monument, ils peuvent du moins en faciliter la comparaison avec les amphithéâtres de Rome, de Vérone et de Nîmes.
L'édifice d'Arles a quatre entrées principales, c'est-à-dire, deux entrées sur le grand axe extérieur, et deux entrées sur le petit axe à l'intérieur de l'arène, distribution assez généralement suivie dans ces édifices.
Ce monument a subi des dégradations et des réparations à diverses époques. Les travaux de déblaiement et de consolidation ont été commencés depuis 1809 et continuent encore avec plus ou moins d'activité. C'est pour préserver le monument des mutilations et des dégradations, qu'on a fermé par des grilles en fer, les vomitoires extérieurs ; mais ces grilles, au lieu d'être posées sur la ligne des arcs extérieurs du rez-de-chaussée et de les fermer, eussent pu l'être autour et sur l'emmarchement du monument, qu'elles isoleraient et protègeraient sans en changer aussi notablement le caractère primitif.
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- Cette photo est présentée sur http://www.galerie-photos.org dans l'album Arles : La Rome des Gaules
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