Fiche Photo
L'église et la colonne
L'église et la colonne
Notre Dame de la Major
Le nom de l'église Notre Dame de la Major à Arles provient de sa situation. En effet, elle se trouve au point culminant de la colline de l'Hauture.
L'église Notre Dame de la Major est à l'origine un temple dédié à la grande déesse Cérés ou à la déesse Cybèle. L'église à remplacé le temple au Ve siècle, mais ce n'est pas l'église que l'on connait aujourd'hui, l'ancienne ayant disparu pendant les siècles d'invasions.
Cette église romane a été édifiée à partir du XIIe siècle mais elle a subit de nombreuses modifications par la suite. Elle conserve le caractère roman de la nef, mais le clocher est plus récent. Il a sans doute été reconstruit suite à un incendie ou un éboulement. Les bombardements de 1944 ont gravement endommagé la structure de l'église Notre Dame de La Major. Elle fait depuis l’objet d'un vaste programme de restaurations.
Voici l'inscription qui était placée sur une pierre de l'église antique Notre-Dame-Ia-Major, bâtie sur l'emplacement d'un temple à la gloire de Cybèle, inscription aujourd'hui pulvérisée :
Elle fut jusqu'à la Révolution Française la plus importante paroisse de la ville d'Arles. Le clocher carré est exhaussé d’une pyramide, surmontée d’une vierge dessinée par Lasalle et sculptée par Cusson.
De nos jours se déroule chaque 1° mai dans cette église des fêtes pour rendre hommage à Saint Georges et faire bénir les chevaux des gardians.
La colonne de la Place de la Major
La colonne ornée de rudentures fut dressée en 1963 sur la place de la Major en l’honneur des poètes Jouse d'Arbaud (1874-1950) et du marquis de Baroncelli-Jaron (1869-1943). Les architecte de cette œuvre commémorative sont Jacques Van Migom et Jean Pélissier. La colonne rudentée est posée sur un piédestal en pierre dont les quatre faces présentent des inscriptions qui sont des dédicaces. Il existe plusieurs autres monuments, disséminées dans le centre-ville, qui constituent un panthéon des grands hommes ayant contribué à la construction de l’identité de la cité arlésienne.
Le texte de Baroncelli-Jaron qui est gravé sur le socle de la colonne est celui-ci :
« Mai tu me ta caro
Enflourado encaro
Dou poutoun di santo au premie matinVaio ma provenco
Canto, espero e penso
Que sies lou signau davans lilatin »
Quant au texte de Jouse D'Arbaud, il s'agit de ce dernier :
« Ma bello racon serquso quao cougreia per mabari inchalento e misteriouso. Un pople d'ome atravali. L'obro es en el flour veici moun amo veiri l'ouro que de mi ramo. L'odours'escampo dins lou ceu. D'ou lausie creis la ligno duro. E renadivo sus l'auturo. Mounto la branco dis aucen. »
La signature des architectes se présente ainsi : Arles é MCMLXIII arch. JVM JP
On raconte que cette colonne serait le reste d'un plus grand nombre qui ornaient le temple de quelque idole païenne, et qu'on avait découvertes près du presbytère de la Major. En 1565, le conseil municipal d'Arles prit la décision déplorable pour les arts de donner à la reine Catherine de Médicis, régente pendant la minorité de Charles II, huit colonnes semblables, des sarcophages de porphyre et d'autres antiquités. Le convoi et tout son contenu périrent dans le Rhône, près de Vienne : il s'y trouve encore.
Information
- Cette photo est présentée sur http://www.galerie-photos.org dans l'album Arles : La Rome des Gaules
Suivez le lien pour découvrir les autres photos de la galerie Arles
http://www.galerie-photos.org
[reflex canon] [canon eos] [reflex numérique] [galeries photos] [articles] [blog] [liens] [partenaires] [contact]
(c) Indigene 2019 - Toute reproduction, même partielle,
du site ou de son contenu est interdite
[reflex canon] [canon eos] [reflex numérique] [galeries photos] [articles] [blog] [liens] [partenaires] [contact]
(c) Indigene 2019 - Toute reproduction, même partielle,
du site ou de son contenu est interdite
© http://www.galerie-photos.org 2019. Tous Droits Réservés.
Partenaires :
book acteur comédien | Faire un book photos | Galerie book modele .com par Véra Chantôme photographe | Groupe Bilderberg