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Monument aux marins péris en mer
Photo publiée le 19-05-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 19-05-2014
Mise à jour de la description le 19-05-2014
La Chat Botté
La roue Poncelet
Le nom de la roue Poncelet ne vient pas d'un lieu ou du nom du village dans lequel elle se trouve, il s'agit simplement du nom de son inventeur. L'ingénieur Jean-Victor Poncelet est en effet l'inventeur d’un tout nouveau modèle de roue hydraulique dans les années 1823-1824. J.-V. Poncelet était professeur à l'Ecole d’Application de l'Artillerie et du Génie de 1825 à 1834. Il révolutionna la mécanique industrielle, dans la première moitié du XIXe siècle, avec ses recherches en hydraulique appliquée. Poncelet réunit autour de lui, entre 1825 et 1830, une quantité de jeunes ingénieurs militaires qui s’inspirèrent de ses méthodes et poursuivirent les recherches qu'il avait engagé.
Poncelet a inventé la roue verticale à aubes courbes
J.-V. Poncelet est né à Metz en 1788. Il fait l'Ecole Polytechnique. Le déclic aura lieu lors de sa captivité suite à la Campagne de Russie. Prisonnier des Russes, il passait le temps à construire des édifices géométriques pour mettre en pratique ce qu'il avait appris pendant ses années d'études. A son retour en France il publie un essai sur les propriétés projectives des sections coniques et, en 1822, le Traité des propriétés projectives des figures.
C'est lors de son attachement à l'Arsenal du Génie, à Metz, qu'il eut pour mission de transformer une ancienne forge. Il dût faire appel à son génie pour passer de la théorie à la pratique et s'intéresser à une science qui s'éloignait fortement de la géométrie : l'hydraulique. Dans la pratique, ça donne l'hydraulique industrielle. Il s'intéressa au problème de perfectionnement des roues hydrauliques et l'aboutissement est sa roue à aubes courbes en 1823.
La roue de la forge de Vers-sur-Selle
L'usine Monnoyer se trouvait à Vers-sur-Selle. Elle fabriquait des socs de charrue et possédait une forge actionnée par une roue de type « Poncelet ». L'usine a fabriqué des outils de 1870 à 1979. C'est en 1988 que son démantèlement commence. Jean Bruggeman entreprend alors des démarches administratives pour tenter de sauver ce qui reste de l'usine. Il réussit à préserver cette roue Poncelet qui mesure 4 m 50 de diamètre et le martinet de la forge. Ces vestiges d'autrefois sont transportés à Villeneuve-d'Ascq et remontés en face du moulin à farine. Un petit bâtiment est là pour leur apporter un toit contre les intempéries.
Photo publiée le 19-05-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 09-07-2014
Mise à jour de la description le 09-07-2014
Etang Amaury
L'étang d'Amaury est l'un des sites les plus riches du Nord-Pas-de-Calais. Il se situe non loin de Condé sur Escaut.
Il y avait autrefois des mines à cet endroit : la fameuse fosse d'Amaury qui fut ouverte le 5 mai 1834. Et c'est un affaissement minier qui est à l'origine de la formation de cet étang qui s'étend sur 60 ha. Sachant que la houille se trouvait à partir de 61 m de profondeur et que la veine la plus profonde a été découverte à 232 m, on peut s'imaginer que l'étang d'Amaury est très profond.
L'étang est alimenté en eau par le canal du Jard qui longe l'Escaut. La région est très humide et c'est ce qui a causé beaucoup de problèmes pour l'exploitation de la mine. Cette dernière ferme finalement en octobre 1912.
D'où vient le nom de l'étang d'Amaury ?
Le nom de l'Etang d'Amaury est tiré du nom du baron Amaury de la Grange. Il s'agissait d'un parent de l'un des deux associés qui ont créé la compagnie des mines : Pierre Taffin, le second associé était Jacques Desaudroin.
Le puits minier a été nommé « fosse d'Amaury ». Quand le lac s'est formé, on a naturellement conservé le nom et c'est ainsi devenu l'Etang Amaury.
Un cadre agréable
L'Etang Amaury regorge de poissons et c'est le paradis des pêcheurs. Les poissons ont naturellement attiré des colonies d'oiseaux d'eau et l'étang est un grand site de chasse.
Dans ce cadre agréable et calme, une base nautique a vu le jour au bord de l'étang, sur la commune de Hergnies. On peut y pratiquer quelques activités nautiques et c'est un lieu de détente et de découverte pour les enfants. Des classes vertes sont organisées pour s'initier à l'environnement tout en pratiquant des sports de plein air.
Une réserve naturelle
Le site d'Amaury héberge un Centre d'initiation à l'environnement situé à Hergnies sur les lieux même de l'ancien carreau de la fosse minière. Des stations d'observation y sont installées ainsi que des pièges à insectes qui permettent de dresser un inventaire de la faune qui a pris possession des anciennes mines.
L'étang
L'Escaut est une rivière lente aux crues fréquentes qui promène ses méandres dans la région du Nord-Pas-de-Calais.
Les crues déposent des alluvions très fertiles qui sont propices aux cultures. Mais l'homme a eut du mal à s'installer car ses cultures étaient fréquemment anéanties par les crues de la rivière Escaut. L'eau restait ensuite stagnante pendant de longs mois et c'était alors un bassin de maladies et d'épidémies.
Un réseau de canaux
Pour tenter de limiter la fréquence des crues, l'homme a tenté de drainer la région en creusant d'énormes fossés.
Près de Condé sur Escaut on relate l'existence d'un fossé appelé Jard dès 1538.
Le Jard rejette son eau dans l'Escaut, mais le fait trop en amont.
D'autres projets vont ensuite voir le jour pour tenter de réguler le débit de l'Escaut. Ils ne font qu'aggraver encore plus la situation. Des écluses sont construites, mais elles ont pour effet de retenir encore plus l'eau. On tente également de redresser le lit de l'Escaut mais au lieu de commencer à le faire en aval, on commence par l'amont pour ensuite descendre le cour de la rivière.
C'est finalement un retour au premier projet de fossé qui est repris. Le Jard est creusé plus profondément pour le transformer en canal en 1773.
Le Canal du Jard rejoint alors l'Escaut à la hauteur du pont des Rignains. Il fut par la suite prolongé jusqu'au lieu dit « La Boucaude », et encore plus tard jusqu'à la hauteur de l'écluse de Rodignies. Ce sont les eaux du Canal du Jard qui alimentent des douves des remparts de Condé sur Escaut.
D'autres travaux eurent lieu par la suite pour creuser le lit de l'Escaut et mettre définitivement au sec la région de Condé-Sur-Escaut.
Formation de l'Etang Amaury
L'étang Amaury n'a pas toujours était là. On a découvert du charbon à cet endroit en 1834 et des mines ont ouvert : la fosse Amaury.
La région étant extrêmement humide, l'exploitation du charbon était rendue très difficile et la mine à dû fermer à plusieurs reprises à cause des inondations. Elle ferma définitivement en octobre 1912. Mais le mal était fait et toute la région avait été transformée en gruyère.
La nature a ensuite repris ses droits et c'est un affaissement de terrain qui a donné naissance à l'étang Amaury. Une partie du Canal du Jard a été engloutie dans l'affaissement par la même occasion.
L'étang est alimenté en eau par le Canal du Jard. Il s'étend sur une superficie de 60 ha.
Et le Canal du Jard
Photo publiée le 29-03-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 27-04-2014
Mise à jour de la description le 27-04-2014
L'affût
La chasse au gibier d'eau
La chasse à la hutte se pratique par les sauvaginiers depuis un affût flottant spécialement aménagé. Le principe est de faire poser les canards pour les tirer quand ils sont à portée.
L'affût s'appelle une « hutte » ou une « cache ». Il s'agit d'une installation flottante bien camouflée sur un plan d'eau. Le chasseur, qu'on appelle un « huttier », place sur cet espèce de radeau des appelants. Ce sont des appâts qui peuvent être soit vivants, soit artificiels. Les appelants incitent les canards à survoler l'étang et à s'y poser.
Chaque région possède son modèle de cache qui lui est propre, adapté aux particularités du biotope. Dans le nord de la France, la chasse à la hutte se pratique surtout la nuit. Dans d'autres régions de France elle est diurne.
Cette chasse est très règlementée et les passionnés qui la pratiquent sont tenus de faire une déclaration de détention d'appelants qu'ils doivent transmettre à la Fédération Départementale des Chasseurs du Pas de Calais (ou de leur département respectif).
L'affût flottant
La chasse au gibier d'eau avec un affût flottant se pratique notamment sur l'Etang Amaury, non loin de Condé sur Escaut. Les effondrements miniers sont à l'origine de la formation de cet étang très profond. L'affût est construit avec des caissons métalliques. La profondeur de ces plans d'eau oblige les huttiers à faire coulisser leurs caches sur des tubes métalliques, plantés dans le sol à parfois plus de sept mètres sous le niveau des eaux.
Depuis les temps les plus anciens, les sauvaginiers cherchent à se fondre dans le décor pour ne pas attirer l'attention des oiseaux d'eau. Parfois la conception de ces huttes est étonnante. Elle peut être très petite et utilisable par un seul chasseur qui est à moitié couché sur le radeau flottant, avec les jambes au fond de l'eau pour lui permettre de se déplacer. Les sauvaginiers nocturnes du Nord de la France ont besoin de toute évidence d'un beaucoup plus grand confort que certains de leurs homologues d'autres régions. A se demander s'ils n'ont pas installé aussi la télé.
Une chasse traditionnelle
Photo publiée le 29-03-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 27-04-2014
Mise à jour de la description le 27-04-2014
L'étang Amaury
La hutte est une chasse à part. Elle se pratique beaucoup dans le nord de la France et particulièrement sur l'étang Amaury où l'on peut voir fleurir ces étranges radeaux flottants.
Ce sont des affûts camouflés pour tirer les canards de passage.
Le gibier d'eau regroupe des dizaines d'espèces et leur chasse répond à une législation très complexe. C'est au jour près que les périodes de prélèvement commencent ou s'arrêtent et elles sont différentes pour chaque espèce d'oiseau.
Le chasseur à la sauvagine doit donc bien connaitre les espèces. C'est avant tout un expert animalier.
Et puis il y a les appelants, ces fameux canards domestiques utilisés pour attirer les oiseaux sauvages et les faire se poser sur l'étang. Pour pouvoir les utiliser il faut commencer par les élever. C'est une contrainte pour les chasseurs.
La moyenne annuelle de prélèvements par chasseur est de 2,3 canards par saison. C'est donc avant tout une chasse de passionnés et pas un massacre organisé.
Les chasseurs à l'affût passent le plus clair de leur temps à compter les oiseaux de passage. Lorsqu'une population s'affaiblit, la fédération de chasse n'hésite pas à proposer à la préfecture de réduire encore plus les périodes de prélèvement. Le but est de faire perdurer cette chasse traditionnelle et pas de la tuer.
Le domaine des huttiers
Photo publiée le 29-03-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 27-04-2014
Mise à jour de la description le 27-04-2014
Le Musée des Moulins
Le musée des moulins de Villeneuve d'Ascq est un musée entièrement consacré à la meunerie et propose aux visiteurs d’aller à la rencontre des moulins d'antan et de découvrir, dans un cadre agréable, l'histoire de la Molinologie, qu'elle soit à vent ou à eau. On y découvre un ensemble tout à fait exceptionnel composé de deux moulins sur pivot dont l'un possède l'unique tordoir au monde toujours en état de marche. Il s'agit d'un moulin à huile datant de 1743, transformé plus tard en moulin à farine, et d'un moulin à eau qui malheureusement ne fonctionne plus.
Le musée expose de multiples objets provenant des nombreux moulins régionaux. Le Nord est en effet une région réputée pour ses moulins. On dénombrait pas moins de 200 moulins autour de Lille aux XVIIIème et XIXème siècles.
La culture des plantes oléagineuses était très répandue dans le nord et on faisait de l'huile avec des graines de colza, de lin, d'œillette, de cameline ou de chenevis.
Un autre moulin à farine a été restauré à Villeneuve d'Ascq. Il date de 1776.
à Villeneuve d'Ascq
Photo publiée le 21-07-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 04-11-2017
Mise à jour de la description le 04-11-2017
Le Musée d'Art Moderne
Situé au cœur d'un parc verdoyant, le musée d'art moderne de Villeneuve d'Ascq présente des sculptures parfois discutable. On peut y découvrir plus de 4 500 œuvres d'art contemporaines du XXe siècle ou même plus récentes. Des expositions tournantes sont également présentées tout au long de l'année.
Les sculptures qui sont parfois de très grande taille se trouvent sur la pelouse du parc, à la vue de tous les promeneurs.
Les salles sont ouvertes au public de 10h à 18h.
De Villeneuve d'Ascq
Photo publiée le 21-07-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 04-11-2017
Mise à jour de la description le 04-11-2017
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