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Les épines d'aloès

L’aloès est une plante originaire d'Afrique qui s'est répandue dans tout le pourtour méditerranéen. On lui accorde plein de vertus médicinales.

On compte jusqu'à 516 espèces d'aloès. Il y a par exemple l'aloès du Cap, encore appelé Aloe ferox, qui est un aloès originaire du Lesotho, en Afrique du Sud. Cette plante est inscrite sur la liste des plantes en voie de disparition.

Certaines espèces d'aloès peuvent atteindre jusqu'à 3 m de haut. Les feuilles sont épaisses et charnues et possèdent des épines teintées de rouge sur les bords. Il faut toujours bien désinfecter quand on se pique avec une épine d'aloès car sinon elle finit toujours par s'infecter.

La plante produit en général une fleur qui se dresse jusqu'à 1m20 au dessus des feuilles. La floraison est très rare chez certaines variétés (une fleur tous les 25 ans par exemple).

L'aloès est une plante qui peut pousser très lentement. Il faut attention de toujours la planter dans un terrain drainé car elle ne supporte pas l'eau en trop grande abondance.

Si vous en conservez en pot, il faut les rentrer l'hiver et le mettre derrière une fenêtre pour qu'elles aient le maximum de lumière. Dans le sud de la France on peut les cultiver en extérieur sur un sol drainé et à l'abri (près d'un mur ou sur une terrasse par exemple).

Certaines espèces ont des vertus médicinales, notamment l'aloe vera. Cette plante est utilisée dans les cosmétiques et les médecines douces.

Le forsythia

Le forsythia est un arbuste très décoratif qui offre une floraison jaune et spectaculaire au mois de février/mars et jusqu'à mi-avril, avant l'arrivée des feuilles.

Il est très commun dans tous les jardins de France. C'est un arbuste très rustique qui supporte le froid des hivers.

Pour le reproduire, il suffit de planter en terre, au début de l'automne de préférence, quelques branches de forsythia. Il va produire des racines comme s'il s'agissait d'un bouturage.

Le forsythia supporte très bien la taille, même sévère. Mais pour avoir des fleurs l'année suivante il faut effectuer cette taille juste après la fin de la floraison car les fleurs viennent en général sur les pousses de l'année.

Le forsythia peut être planté en haie, le long d'un mur ou d'un muret, ou encore en plante isolée. Il peut atteindre 2 à 3 m de haut. Il perd ses feuilles en hiver.

Les gouttes d'eau

Quoi de plus délicat que ces gouttes de rosée sur cette pétale de fleur ? Les gouttes font moins d'1 mm de large mais l'objectif macro permet de se rapprocher suffisamment près pour qu'elles apparaissent sur la photo plus grosses qu'elles ne le sont en réalité.

L'arrivée des beaux-jour sonne le retour de la période de la macro-photographie qu'apprécient beaucoup de photographes. Le printemps voit la floraison de nombreuses fleurs et il est toujours agréable de les photographier de très près. Les couleurs sont magnifiques et ça donne des photos originales qui sortent de l'ordinaire.

Les chardons

Le chardon serait originaire du bassin méditerranéen. Il s'agit d'un terme générique qui regroupe une grande variété de plantes qui ont toutes les mêmes caractéristiques :
     présence de piquants
     poussent dans les friches et les terres à l'abandon

Le chardon est considéré comme une mauvaise herbe, bien qu'à l'époque des romains il était très utilisé en médecine et même pour la préparation de plats culinaires.

La fleur du chardon donne ensuite une tête aux graines très serrées et se terminant par un piquant. Cette tête ressemble un peu à un artichaut et d'ailleurs le mot chardon est très ressemblant à celui de cardon qui est un lointain cousin de l'artichaut.

Le chardon se répand partout en France et il est difficile de le maîtriser car le chardon est une plante vivace qui a un réseau de racines très complexe. Il peut se multiplier par ses graines mais également par ses racines. Les racines du chardon peut être très profondes, ce qui lui donne un avantage dans les terres arides. En plus des racines verticales il produit des rhizomes horizontaux qui vont générer de nouvelles pousses un peu plus loin.

Quand on coupe un chardon au niveau du sol, il repart de la racine et constitue une plante encore plus grosse. Il faut aller chercher les racines très loin dans le sol pour s'en débarrasser.

De simples racines de chardon mises en terre après un labour vont survivre et donner naissance à une nouvelle plante. Quand on bêche un jardin qui a contenu des chardon, il faut bien prendre la précaution d'enlever toutes les racines car elles ne vont pas pourrir dans la terre comme ça peut se faire pour d'autres plantes.

Le chardon arrive en second, après les ronces, au palmarès des mauvaises herbes que tout cultivateur tente d'éradiquer.

Parfois les fleurs sèches de chardon, comme sur cette photo, sont utilisées à titre ornemental comme on peut aussi le faire pour les fleurs de roseau.

La rose

Les pavots

Une plante utilisée depuis la pré-histoire

L'utilisation du pavot par les hommes est très ancienne comme l'attestent les graines et les capsules de pavot découvertes dans des vestiges de l’ère néolithique en Europe (5000 ans avant Jésus-Christ). Les égyptiens s’en servaient comme médiums pour entrer en contact avec leurs dieux. Les Romains attribuaient au pavot des vertus médicinales. Les asiatiques s'en servirent comme drogue et les peintres hollandais comme composante de leurs peintures.

Le pavot rassemble plusieurs familles de plantes dont la plus connue est le coquelicot qui pousse dans nos prés. Une autre variété est le pavot à opium qu'on appelle aussi pavot somnifère.

D'où vient le mot pavot ?

L'origine du mot pavot remonte probablement à l’ancien français « papa » qui désignait, au Moyen Âge, la bouillie que l'on servait le soir aux petits enfants. On y ajoutait fréquemment du jus de pavot pour les faire dormir. Le pavot est en effet un puissant sédatif.

La base de nombreux médicaments et drogues dures

C’est à partir du pavot que l'on fabrique la morphine et la codéine qui sont des analgésiques. On le transforme aussi en puissantes drogues : l'opium et l'héroïne.

L'origine géographique du pavot à opium est mal connue mais peut être estimée d'après les relations étroites qui ont existé entre la plante et l'homme, et les indices archéologiques que ce dernier a pu laisser. Le Papaver somniferum n'existerait pas à l'état sauvage, il s'agit d'un cultivar. Sa diffusion n'est que le résultat des migrations humaines, de l'ouest vers l'est. Il viendrait à l'origine d'Europe ou d'Asie Mineure. Ce sont les Arabes qui ont été les principaux diffuseurs de la plante et de ses usages. On la retrouve maintenant principalement utilisée en Inde et en Extrême-Orient, dans toute l'Asie du sud-est.

L'huile d'oeillette

Les graines de pavot contiennent une huile appelée huile d’oeillette qui est employée comme liant dans la peinture à l’huile. Les peintres Hollandais l'utilisaient abondamment en raison de ses vertus favorisant le séchage et le durcissement de la peinture. L’huile d’oeillette permet aussi de préparer des vernis. Elle a l'avantage d'être très peu colorée par rapport à l'huile de noix ou à l'huile de lin. Elle est obtenue, après la première pression à froid des graines de pavot, en effectuant une seconde pression à chaud.

Le pissenlit

Queue de rat

Je ne vais pas vous parler ici de l'anatomie du rongeur mais d'une plante de la famille des cactus qui se présente sous forme de longues tiges ressemblant sommairement à la queue d'un rat. Au lieu de poils clairsemés on y trouve de fines épines accompagnées de poils comme du duvet. Les tiges retombent le long du pot de fleur et peuvent atteindre parfois 30 cm.

Cette plante semi-rustique est très facile à cultiver et parfois on en voit, abandonnées sur le rebord de fenêtre des personnes âgées. C'est pour cette raison qu'on les a surnommé aussi « cactus de grand-mère » car on peut les laisser sans entretien et elles vont fleurir malgré tout au printemps. Quelques arrosages suffisent pendant la saison sèche. Le sol doit être bien drainé. Pour les rempoter il faut faire attention à ne pas se piquer. Les épines ne sont pas aussi dures que celles des ronces mais ça pique quand même.

Les fleurs des queues de rat sont roses, mauve ou bien rouges vif. Il en existe plusieurs variétés, certaines ont les tiges très courtes, de la grosseur d'un doigt. D'autres auront des tiges plus longues et plus fines. De près on voit bien que les rameaux présentent des côtes comme les cactus.

Les queues de rat sont très facile à multiplier par bouturage. La plante se multiplie ensuite depuis sa base et parfois, mais c'est rare, les tiges se séparent en deux nouvelles tiges.

Plante couverte de givre

En hiver, le givre se dépose sur les plantes et forme des paysages féériques.

Le givre provient de fines gouttelettes d'eau en suspension, souvent sous forme de brume ou de brouillard à l'état gazeux. Avec un brusque refroidissement de la température, ces gouttelettes se cristallisent en glace et cette vapeur d'eau passe directement de l'état gazeux à l'état solide et s'accroche au feuillage des plantes ou tombe au sol. C'est ce qu'on appelle les « gelées blanches » car les campagnes sont recouvertes d'un voile blanc.

Il ne faut pas confondre le givre avec les pluies verglaçantes. Ces dernières sont translucides et forment une couche de glace très dure alors que le givre est sous forme cristallisée, un peu comme de la neige.

Le givre peut s'accrocher sur des branches, des fils électriques ou même des toiles d'araignée. Il n'est pas très compact mais son accumulation peut entrainer des branches cassées ou des ruptures de fils électriques.

Les blés

Le blé est l'une des trois principales céréales avec le riz et le maïs. Dans notre culture occidentale, et en particulier française, il constitue la base de notre alimentation (avec la pomme-de-terre). C'est avec le blé, ou plus exactement de ses grains, que l'on peut fabriquer de la farine qui va ensuite servir à faire notre pain.

Le blé appartient à la famille des graminées. C'est une très vaste famille de plantes qui produisent des « grains ». L'autre nom du blé que nous cultivons dans nos régions est le froment (issu du
latin frumentum).

Les grains de blé poussent sur des tiges qu'on appelle le chaume. Les tiges sont à la fois rigides et souples. Le vent les fait plier mais elles se dressent bien droites en l'absence de vent et ne retombent pas comme les feuilles.

Le blé est une plante annuelle dont les grains sont comestibles. Il n'existe qu'une petite dizaines de graminées utilisées dans l'agriculture, mais ce sont des céréales essentielles pour l'alimentation :
     le blé
     le riz
     le maïs
     l'orge
     l'avoine
     le mil (millet)
     le sorgho
     le panis
     le seigle
     l'épeautre

Attention : le sarrasin n'est pas une graminée, contrairement aux autres céréales. Il s'agit d'une polygonacée. Il ne figure donc pas dans cette liste.

La place du blé dans l'agriculture

La place des grains dans l'agriculture a beaucoup évolué depuis la découverte de l'Amérique. On a introduit de nouveaux légumes, tel que la pomme de terre, mais également de nouvelles céréales. La maïs est essentiellement originaire d'Amérique. La place du blé a donc diminué par rapport à ce qu'elle représentait au Moyen-âge. C'est également à la fin du moyen-âge que le sarrasin a été réintroduit en Asie.

La culture du blé n'est pas régulière suivant les régions. Chaque région de France possède ses propres spécificités. Le point commun entre toutes les céréales est que ce sont des plantes semées au printemps et récoltées durant l'été ou au début de l’automne de la même année. Mais on peut situer ces cultures dans des espaces bien délimités suivant les terroirs. La Bretagne et le Limousin sont à prédominance de culture du sarrasin, la Bresse et les Landes sont des terres de maïs, la Camargue est une région où l'on cultive le riz. Cette répartition répond surtout à des contraintes naturelles et n'a pas pour origine des choix économiques ou sociaux.

Si on s'intéresse à un espace géographique plus large, on remarque que la surface de la terre se répartie en quatre grandes aires alimentaires associées respectivement aux cultures des quatre principales céréales :
     le blé
     le riz
     le maïs
     le millet

L'Europe et le pourtour méditerranéen correspondent à la culture du blé. Le mil est prépondérant en Afrique. Le riz est la céréale principale de l'Asie et pour finir le maïs est la nourriture de base de toute l'Amérique pré-colombienne. Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre le décrivait dans son ouvrage « Harmonies de la nature » (1814) en ces mots : « [La nature] a diversifié leurs espèces par rapport aux éléments, en mettant le froment en Europe, le riz aquatique en Asie, le panis sec en Afrique, le maïs en Amérique ».

Mais suivant les périodes de l'histoire, les goûts, les civilisations et les régions, la place de ces céréales a pu varier. On note par exemple une diminution de la culture du blé par rapport à celle du maïs, suite à la découverte des Amériques.

Les céréales sont également cultivées pour la nourriture des animaux. L'orge, l'avoine, le maïs en sont de bons exemples. Par contre, le riz et le blé ne sont utilisés que pour l'alimentation humaine.

L'histoire du blé

Le mot blé provient de l'ancien français bled qui était usité au Moyen Âge et à la Renaissance, le plus souvent au pluriel. Le mot pouvait avoir différentes orthographes suivant les régions : bleds, bledz, bleedz, blees, bleetz, bleez, bletz, blez, bleiz, blye, blefs... Ce mot ne désignait pas uniquement la plante mais aussi le terrain sur laquelle on la cultivait. On disait « dans les bleds » comme on pouvait dire « dans les prés ». Ca désignait, pour l'un, le terrain sur lequel on semait le blé, et pour l'autre, le terrain sur lequel poussait l'herbe.

Mais quelle est l'origine du blé, cette céréale tant cultivée ?

Le blé est originaire de Mésopotamie. Il y a 10 000 ans, le blé poussait à l'état sauvage. A l'origine, les hommes mangeaient ses graines crue, ce qui exigeait un grand effort de mastication. L'agriculture a commencé, il y a seulement quelques milliers d'années, donc très récemment. Mais c'est avec le blé que l'on a vu l'apparition des premières agricultures. La culture du riz a commencé en Asie encore plus récemment, il y a environ 7000 ans.

Le blé est actuellement la céréale la plus cultivée au monde et représente 28% des cultures de céréales, suivi par le maïs (27%) et le riz (25%). L'orge arrive ensuite avec seulement 10% de la production de céréales.

L'homme était autrefois, à l'époque pré-historique, un chasseur qui subsistait aussi de la cueillette. L'agriculture a été un changement profond dans ses habitudes et l'homme s'est sédentarisé. Il s'est regroupé dans des villages et des sociétés civilisées sont apparues. Il s'est organisé hiérarchiquement, avec des chefs et des grades. Les villages se sont transformés en villes plus grosses. La civilisation a conduit à l'émergence de gouvernements et d'états, les classes sociales sont apparues en même temps que la spécialisation du travail et le regroupement des artisans en castes.

Toute cette évolution de la société à pour seule origine le début de la culture du blé.

 

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