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Une belle indigène

Sandrine est une belle jeune femme qui vient de la Guadeloupe mais elle ne pratique pas la magie antillaise. Elle pose avec un collier de perles autour du cou et un foulard cache ses cheveux noués. Son rouge à lèvres est assorti avec la couleur de son foulard, dans les tons rose fushia.

Le charme des Antilles Françaises

La peau bronzée de Sandrine est lisse et satinée, elle nous communique le soleil des îles et le délicieux parfum créole. Sandrine est une indigène de pure souche qui nous vient tout droit des Antilles françaises, un petit paradis de plages et de végétation tropicale et de Quimbois. Elle nous transmet sa culture créole riche en émotion et expose ses charmes devant mon objectif. On a envie de se retrouver avec elle à l'ombre d'un cocotier sur une plage de sable blanc.

Black and Butterfly

Le papillon est un symbole de liberté. C'est également le titre d'un film avec Steve McQueen qui retrace les aventures d'un bagnard au bagne de Cayenne.

Le papillon pouvait aussi être le symbole de ces esclaves noirs qui ont été utilisés pendant plusieurs siècles dans les colonies française de Guyane et des Antilles. Les esclaves étaient souvent enchainés par un collier de fer autour du cou. Ils ne rêvaient que de liberté.

Sandrine, cette belle guadeloupéenne, nous remémore ces tristes moments de l'histoire de France en portant un énorme collier de perles autour du cou et en posant avec un papillon blanc qui ne nous manque pas d'évoquer le symbole de la blanche colombe de la liberté.

La reine des papillons

Ce n'est pas par hasard si Sandrine affectionne particulièrement les papillons. Sandrine est d'origine Guadeloupéenne et son île, qui est l'une des plus grandes des Antilles, est justement en forme d'ailes de papillon.

L'île de la Guadeloupe est en faite composée de deux îles séparées par une rivière dite « rivière salée » :
     l'île de Basse-Terre
     l'île de Grande-Terre

La rivière n'en est pas réellement une et elle est tout simplement salée car il s'agit d'un bras de mer.

La Guadeloupe n'est pas limitée à ces deux îles mais constitue un archipel qui comporte beaucoup de petits îlots :
     La Désirade, une île de 21 km2
     Petite-Terre, un minuscule archipel de 2 km2 constitué de deux îlots (Terre de Haut et Terre de Bas)
     Marie-Galante, une île de 158 km2
     Les Saintes, un archipel de 9 îlots dont deux habités, Terre-de-Haut et Terre-de-Bas

Black et sensuelle

Sandrine n'a rien à envier à Naomi Campbell avec la fraicheur de sa silhouette gracile et sa peau douce si sensuelle et séduisante. Son visage de femme-enfant ne s'en trouve que mis en valeur par ce large collier de perles qui sépare son visage respirant la jeunesse et la fraicheur de son buste bronzé qui présente la douceur d'une peau de pêche. Les yeux de Sandrine sont expressifs et ses lèvres nous invitent la rejoindre dans des rêves interdits où se mêlent sensualité, volupté et érotisme torride.

Black power

Le terme « Black Power » devint mondialement connu aux Jeux olympiques d'été de Mexico en 1968. Tout le monde se souvient des deux athlètes noirs des Etats-Unis, Tommie Smith et John Carlos, qui levèrent le poing de cette façon en signe de protestation contre la ségrégation raciale en vigueur aux Etats-Unis.

Le geste des coureurs américains de 200 m n'était pas exactement comme sur la photo. Tommie Smith était arrivé 1er de la finale du 200m et John Carlos était 3e. Sur le podium, pendant l'hymne américain, ils ont baissé la tête en pointant leur poing ganté de noir vers le ciel.

Ce geste symbolique était une marque de soutien au mouvement Black Power et au groupe politique révolutionnaire les Black Panthers. Il leur a valu une suspension et l'exclusion à vie des Jeux Olympiques.

La fierté du peuple noir

L'Afrique n'a pas à se sentir délaissée car ce qui fait la fierté du peuple noir ce sont ses femmes d'une beauté incroyable et d'un courage légendaire. La révolution est en marche pour la considération de ces femmes qui ont souvent été délaissées par l'histoire mais qui constituent la base de toutes les nations africaines. Il existe une réelle controverse quant au devenir de la femme dans les pays d'Afrique. Elles sont l'expression identitaire de tout un peuple en mouvement. La révolution est lancée et ne s'arrêtera plus.

Sandrine souriante

Sandrine peut sourire car ce qu'elle porte autour du cou est un long, très long collier de perles et pas un carcan en fer que portaient les esclaves.

Pendant l'époque coloniale, les esclaves en fuite étaient appelé des « marrons ». Quand ils étaient repris on leur posait un collier à longues tiges qui avait pour fonction de s'accrocher aux arbres et aux broussailles et de gêner toute fuite. Parfois il n'y avait pas quatre tiges en croisillon mais seulement deux longues branches de fer en forme de cornes de cerf, rivées au collier. On pouvait aussi fixer des clochettes au carcan pour entendre les déplacement du fuyard.

L'arrêté du Conseil de Martinique

Les fers et les carcans peuvent aller beaucoup plus loin car il était d'usage de mettre aux captifs des masques de fer à l'époque des récoltes de la canne à sucre pour empêcher les esclaves assoiffés et affamés de goûter au jus de la canne à sucre ou d'en manger.

Le Conseil de la Martinique publia le 13 octobre 1671 un arrêté qui autorisait aux habitants de faire couper le jarret aux esclaves marrons récidivistes. Ce moyen d'empêcher les évasions d'esclaves fut repris dans l'Edit de 1685, connu sous le nom de Code Noir. C'est Colbert qui rédigea le Code Noir. Mais le ministre de Louis XIV étant mort en 1683, c'est son fils Jean-Baptiste Antoine Colbert, Marquis de Seignelay, qui en termina la rédaction.

Le Code Noir fixait les droits des esclaves des colonies françaises. On pouvait lire le passage concernant les esclaves marrons en ces termes : « Le nègre, marron pendant un mois, aura les oreilles coupées et sera marqué d'une fleur de lys sur l'épaule gauche ; s'il récidive, il aura le jarret coupé et sera marqué sur l'autre épaule ; enfin, la troisième fois, il sera puni de mort. »

Les nègres marrons étaient un fléau pour les colonies. En 1790, à la Guadeloupe, on pensait qu'il y en avait 1500 cachés dans les forêts inexplorées. A la Martinique il y en aurait eu 2000. En Guyane Hollandaise il y avait carrément des Républiques qui s'étaient formées et les Européens ont été contraints de négocier la paix avec ces bandes de fuyards organisés et finalement de leur accorder l'indépendance.

La Loi Taubira

La loi du 21 mai 2001, tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité, est l'oeuvre de Christiane Taubira, députée de la Guyane. Cette loi est une loi mémorielle française concernant la reconnaissance tardive comme crime contre l'humanité de la traite des noirs et de l'esclavage pratiqués à partir du XVe siècle sur certaines populations dans les colonies françaises.

Collier africain

Elle était aussi innocente que jeune, semblant ne pas avoir passé l'âge de vingt-cinq ans, de sorte qu'en la voyant si jeune et si jolie, ornées de toutes les perfections que peut produire la terre d'Afrique, je voulus bien essayer de voir si l'expression de ses paroles serait aussi douce et harmonieuse que ses autres qualités physiques fort agréables.

Je m'approche d'elle et commence à jauger sa beauté, sa taille et ses manières de s'ajuster. Ses cheveux ne sont pas coupés tout près de la tête comme beaucoup de négresses aux cheveux crépus peuvent le faire. Elle possède de longs cheveux noirs bouclés qui sont enfermés dans un foulard aux couleurs s'accordant bien avec son teint basané couleur chocolat. Ce foulard éveille en moi une certaine dose d'érotisme en pensant au moment où il serait ôté pour laisser libre cette crinière naturellement frisée qui viendrait comme autant d'ajustements artificiels sur son doux visage à la peau qui semble si douce et lisse. Le foulard laisse deviner la beauté qui se cache en dessous et je rêve de la voir laisser tomber quelques mèches le long de ses joues et de jouer avec ses cheveux en leur attachant un petit ruban rouge ou en la coiffant de quelques petites fleurs aux couleurs explosives.

Elles porte des pendants-d'oreilles discrets qui ne sont constitués que d'une seule grosse perle de nacre tirée d'un quelconque coquillage qu'on trouve au bord de la plage.

D'autres perles couleur argent sont enfilées pour former un très long collier qui maintient sa tête droite tout en la séparant de manière certaine de son corps duquel on peut deviner une poitrine gonflée par la jeunesse.

Ses bras ballants le long du corps portent également d'autres décorations sous forme de bracelets rigides qui tombent en cercles jusqu'à ces poignets.

Elle est libre et porte autour du gras de la jambe la marque de sa liberté sous forme d'un petit tatouage gros comme une petite pièce de monnaie.

Ses habits sont simples et ressemblent à un simple drap noir enroulé autour de son corps ferme et nu. La tunique s'arrête à mi-cuisses, laissant percevoir toute la sensualité de ses cuisseaux musclés. Elle donne l'envie qu'on la soulève un peu plus pour en découvrir d'avantage.

Ce simple vêtement moulant est plaqué sur le corps et tient en place uniquement par le renflement de sa poitrine, de sorte qu'une grande partie de la beauté naturelle de son dos est laissée à la vue. Il ne cache que ses seins ronds, fermes, et particulièrement bien formés, et ses fesses tout aussi rondes et fermes.

La pièce maitresse de sa tenue reste ce collier africain qui a quelque chose d'hautain et d'arrogant. Il exprime toute sa fierté d'être une enfant de la grande terre d'Afrique et ce collier présente quelque chose de captivant qui nous empêche de nous intéresser plus longtemps aux atouts généreux de son corps pour attirer notre regard vers son visage rayonnant, comme pourrait le faire un aimant.

Profil de la belle Sandrine

De face tout comme de profil, la belle Sandrine n'en est pas moins belle et elle incarne à elle seule tout le charme délicieux des Antilles et de l'Afrique qui ont donné naissance par le passé à tant de beautés physiques au corps d'ébène sculptural et à la peau brune si chaude et lisse. Sandrine de profil nous laisse sur une interrogation sans réponse : est-ce une athlète ou une mannequin de classe internationale ? Peut-être un peu des deux... car elle le mérite bien et on ne se lasse pas de l'admirer sous toutes les coutures.

African prayer

Ca pourrait être le titre d'une chanson ou l'intitulé d'un livre. On pourrait en faire un film mais ce n'est qu'une photographie qui s'appelle « prière africaine ».

L'Afrique est le continent de toutes les prières. Prières pour que la pluie arrive, prière pour que les esprits retrouvent les ancêtres au paradis, prière pour la vie, prière pour la mort. Les prières sont associées aux chants et à la musique, ainsi qu'aux « gri-gri » qui sont des bijoux porte bonheur intimement liés à la culture africaine. L'art et la prière sont tant liés qu'on pourrait dire que l'art africain est une prière et que la prière est un art.

 

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