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Sandrine souriante
Sandrine souriante
Sandrine peut sourire car ce qu'elle porte autour du cou est un long, très long collier de perles et pas un carcan en fer que portaient les esclaves.
Pendant l'époque coloniale, les esclaves en fuite étaient appelé des « marrons ». Quand ils étaient repris on leur posait un collier à longues tiges qui avait pour fonction de s'accrocher aux arbres et aux broussailles et de gêner toute fuite. Parfois il n'y avait pas quatre tiges en croisillon mais seulement deux longues branches de fer en forme de cornes de cerf, rivées au collier. On pouvait aussi fixer des clochettes au carcan pour entendre les déplacement du fuyard.
Les fers et les carcans peuvent aller beaucoup plus loin car il était d'usage de mettre aux captifs des masques de fer à l'époque des récoltes de la canne à sucre pour empêcher les esclaves assoiffés et affamés de goûter au jus de la canne à sucre ou d'en manger.
Le Conseil de la Martinique publia le 13 octobre 1671 un arrêté qui autorisait aux habitants de faire couper le jarret aux esclaves marrons récidivistes. Ce moyen d'empêcher les évasions d'esclaves fut repris dans l'Edit de 1685, connu sous le nom de Code Noir. C'est Colbert qui rédigea le Code Noir. Mais le ministre de Louis XIV étant mort en 1683, c'est son fils Jean-Baptiste Antoine Colbert, Marquis de Seignelay, qui en termina la rédaction.
Le Code Noir fixait les droits des esclaves des colonies françaises. On pouvait lire le passage concernant les esclaves marrons en ces termes : « Le nègre, marron pendant un mois, aura les oreilles coupées et sera marqué d'une fleur de lys sur l'épaule gauche ; s'il récidive, il aura le jarret coupé et sera marqué sur l'autre épaule ; enfin, la troisième fois, il sera puni de mort. »
Les nègres marrons étaient un fléau pour les colonies. En 1790, à la Guadeloupe, on pensait qu'il y en avait 1500 cachés dans les forêts inexplorées. A la Martinique il y en aurait eu 2000. En Guyane Hollandaise il y avait carrément des Républiques qui s'étaient formées et les Européens ont été contraints de négocier la paix avec ces bandes de fuyards organisés et finalement de leur accorder l'indépendance.
La loi du 21 mai 2001, tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité, est l'oeuvre de Christiane Taubira, députée de la Guyane. Cette loi est une loi mémorielle française concernant la reconnaissance tardive comme crime contre l'humanité de la traite des noirs et de l'esclavage pratiqués à partir du XVe siècle sur certaines populations dans les colonies françaises.
Pendant l'époque coloniale, les esclaves en fuite étaient appelé des « marrons ». Quand ils étaient repris on leur posait un collier à longues tiges qui avait pour fonction de s'accrocher aux arbres et aux broussailles et de gêner toute fuite. Parfois il n'y avait pas quatre tiges en croisillon mais seulement deux longues branches de fer en forme de cornes de cerf, rivées au collier. On pouvait aussi fixer des clochettes au carcan pour entendre les déplacement du fuyard.
L'arrêté du Conseil de Martinique
Les fers et les carcans peuvent aller beaucoup plus loin car il était d'usage de mettre aux captifs des masques de fer à l'époque des récoltes de la canne à sucre pour empêcher les esclaves assoiffés et affamés de goûter au jus de la canne à sucre ou d'en manger.
Le Conseil de la Martinique publia le 13 octobre 1671 un arrêté qui autorisait aux habitants de faire couper le jarret aux esclaves marrons récidivistes. Ce moyen d'empêcher les évasions d'esclaves fut repris dans l'Edit de 1685, connu sous le nom de Code Noir. C'est Colbert qui rédigea le Code Noir. Mais le ministre de Louis XIV étant mort en 1683, c'est son fils Jean-Baptiste Antoine Colbert, Marquis de Seignelay, qui en termina la rédaction.
Le Code Noir fixait les droits des esclaves des colonies françaises. On pouvait lire le passage concernant les esclaves marrons en ces termes : « Le nègre, marron pendant un mois, aura les oreilles coupées et sera marqué d'une fleur de lys sur l'épaule gauche ; s'il récidive, il aura le jarret coupé et sera marqué sur l'autre épaule ; enfin, la troisième fois, il sera puni de mort. »
Les nègres marrons étaient un fléau pour les colonies. En 1790, à la Guadeloupe, on pensait qu'il y en avait 1500 cachés dans les forêts inexplorées. A la Martinique il y en aurait eu 2000. En Guyane Hollandaise il y avait carrément des Républiques qui s'étaient formées et les Européens ont été contraints de négocier la paix avec ces bandes de fuyards organisés et finalement de leur accorder l'indépendance.
La Loi Taubira
La loi du 21 mai 2001, tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité, est l'oeuvre de Christiane Taubira, députée de la Guyane. Cette loi est une loi mémorielle française concernant la reconnaissance tardive comme crime contre l'humanité de la traite des noirs et de l'esclavage pratiqués à partir du XVe siècle sur certaines populations dans les colonies françaises.
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