Fiche Photo
Couple de lions
Couple de lions
Si on se souvient de toutes les paroles des Arabes et du titre de seigneur qu'ils donnent respectueusement au lion en contant ses prouesses, le lion rugit en ce moment, et ses rugissements semblent plus formidables encore que tous les contes de notre enfance.
Quand on n'a jamais vu de lion à l'état sauvage et qu'on entend ce rugissement puissant, on se dit que celui qui en est pourvu, et qui ne se prive pas pour le faire entendre ainsi, celui-là doit être bien fort, bien hardi, et l'homme est une bien chétive créature à ses côtés. Le roi de la jungle n'a nul besoin de se montrer pour établir sa suprématie sur les autres animaux. Le respect s'impose à son seul rugissement. C'est sans doute pour cela que le lion passe le plus clair de son temps à dormir, environ 20 h par jour pour être tout à fait précis.
Quelques régionaux s'étant offerts pour me guider, je partis avec eux. En remontant le cours d'un ruisseau, nous arrivâmes bientôt sur la lisière d'un petit bois qui couvrait les deux rives cours d'eau et me parut très-épais. Et c'est là que j’eus ma première vision du fauve - que dis-je ? - du monarque.
L'une des rives du ruisseau était surplombée par un énorme rocher entouré d'un massif touffu et d'une teinte sombre. On pouvait à peine le distinguer entre les taillis et ce sont mes guides qui durent me le pointer du doigt. On me dit que le lion avait là un pied-à-terre quand il quittait ses territoires de chasse et la savane sèche et aride pour venir tenter sa chance près des villages quand arrivait la saison des grandes sécheresses et que les troupeaux nomades avaient quitté son territoire. Je ne pensais pas que le lion y serait. De loin on ne pouvait pas trop distinguer ce rocher car le soleil de midi créait un tel contraste entre les terrains à découvert et ceux qui étaient dans l'ombre que les yeux les plus perçants du monde ne pouvaient y voir quoi que ce soit.
Quelle ne fut pas ma surprise et mon bonheur quand, en approchant un peu plus, je découvris bientôt que le rocher n'était pas seulement occupé par le maitre des lieux mais carrément par le seigneur et sa belle compagne à la toison rougeoyante sous l'effet des rayons du soleil d'Afrique.
Ce couple de lions était paisible et, comme à son habitude, le mâle était profondément endormi pendant que sa compagne la lionne faisait le guet assise à ses côtés.
Quand on n'a jamais vu de lion à l'état sauvage et qu'on entend ce rugissement puissant, on se dit que celui qui en est pourvu, et qui ne se prive pas pour le faire entendre ainsi, celui-là doit être bien fort, bien hardi, et l'homme est une bien chétive créature à ses côtés. Le roi de la jungle n'a nul besoin de se montrer pour établir sa suprématie sur les autres animaux. Le respect s'impose à son seul rugissement. C'est sans doute pour cela que le lion passe le plus clair de son temps à dormir, environ 20 h par jour pour être tout à fait précis.
Quelques régionaux s'étant offerts pour me guider, je partis avec eux. En remontant le cours d'un ruisseau, nous arrivâmes bientôt sur la lisière d'un petit bois qui couvrait les deux rives cours d'eau et me parut très-épais. Et c'est là que j’eus ma première vision du fauve - que dis-je ? - du monarque.
L'une des rives du ruisseau était surplombée par un énorme rocher entouré d'un massif touffu et d'une teinte sombre. On pouvait à peine le distinguer entre les taillis et ce sont mes guides qui durent me le pointer du doigt. On me dit que le lion avait là un pied-à-terre quand il quittait ses territoires de chasse et la savane sèche et aride pour venir tenter sa chance près des villages quand arrivait la saison des grandes sécheresses et que les troupeaux nomades avaient quitté son territoire. Je ne pensais pas que le lion y serait. De loin on ne pouvait pas trop distinguer ce rocher car le soleil de midi créait un tel contraste entre les terrains à découvert et ceux qui étaient dans l'ombre que les yeux les plus perçants du monde ne pouvaient y voir quoi que ce soit.
Quelle ne fut pas ma surprise et mon bonheur quand, en approchant un peu plus, je découvris bientôt que le rocher n'était pas seulement occupé par le maitre des lieux mais carrément par le seigneur et sa belle compagne à la toison rougeoyante sous l'effet des rayons du soleil d'Afrique.
Ce couple de lions était paisible et, comme à son habitude, le mâle était profondément endormi pendant que sa compagne la lionne faisait le guet assise à ses côtés.
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