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La grande bleue
Un petite crique typique de Collioure, avec une bande de sable fin et quelques escaliers qui permettent de remonter sur le rocher qui s'avance dans la grande bleue.
Quelques maisons sont perchées sur ce rocher. De quoi avoir une vue magnifique et imprenable par grand beau temps. La mer est d'un bleu profond et en s'approchant de la plage, l'eau calme devient limpide. On a envie de rêver de se trouver sur cette plage avec les vagues qui viennent nous caresser le bout des pieds.
Dans le Roussillon
Photo publiée le 20-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 27-04-2014
Mise à jour de la description le 27-04-2014
Les criques à Collioure
Collioure marque le début de la Côte Vermeille. Les immenses plages de sable fin se finissent là et commence le domaine des criques abritées par des falaises schisteuses qui vous proposeront l'un de ces décors singuliers qui font le charme de la Côte Vermeille.
Certaines de ces criques disposent d'une petite langue de sable alors que d'autres ne sont qu'écueils et rochers.
Il est dangereux de s'aventurer dans certaines criques car il faut souvent descendre une petite falaise abrupte pour y arriver. Beaucoup sont interdites à la baignade à cause de la présence de rochers qui peuvent blesser les nageurs. Mais pour faire bronzette dans un lieu à l'écart des plagistes ce sont des coins fantastiques.
Photo publiée le 20-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 04-11-2017
Mise à jour de la description le 04-11-2017
Cap Cerbère
La commune de Cerbère est l'ultime étape avant l'Espagne. Si la ville de Cerbère est plutôt jolie, le plus appréciable est sans doute de longer la côte rocheuse depuis Collioure en passant par Port-Vendres et Banyuls-sur-Mer.
Cerbère est l'une des communes de France la plus au sud. Elle se situe à 975 km de Paris.
Cerbère est aussi un port de pêche et la commune a eut par le passé une importance capitale sur le plan ferroviaire. Le véritable coeur de la ville en est sa gare. Au début du XXe siècle, Cerbère a fait l'actualité par une révolte de femmes qui s'y était déroulée : la révolte des transbordeuses.
Les transbordeuses
En 1906, Cerbère compte 1333 habitants mais fourmille d'activité. Il existe pas moins de trente cinq sociétés de transbordement. Mais c'est quoi au juste le transbordement ?
Cerbère est en effet l'une des deux gares internationales de transbordement. La seconde se trouve de l'autre côté de la frontière, à Port-Bou en Espagne. Il faut savoir qu'à cette époque l'écartement des rails de chemin de fer était différent entre la France et l'Espagne. Même si la jonction des réseaux ferrés des deux pays s'est effectué officiellement le 21 janvier 1878, il n'en demeurait pas moins une obligation de "transborder" les marchandises d'un train à un autre car les trains français ne pouvaient plus continuer sur les voies espagnoles et inversement.
L'écartement des rails
La SNCF s'est aligné sur la norme européenne dans laquelle il est stipulé que l'écartement des rails est de 1m44. Les espagnols se sont équipés avec des rails anglais qui ont un écartement de 1m67.
Si les passagers peuvent se déplacer facilement d'un train à l'autre, il n'en est pas de même pour les marchandises. Et c'est ainsi que le métier de transbordeur est apparu. Ce métier était surtout exercé par des femmes comme en témoigne une sculpture de transbordeuse à Cerbère.
La révolte des transbordeuses d'orange
Les oranges sont un produit de luxe à cette époque. C'est un fruit qu'on trouve en hiver et l'exportation espagnole les conduit parfois jusqu'en Russie. Mais pour continuer leur trajet en chemin de fer, il faut les transborder dans les wagons qui sont à la norme européenne.
Le transbordement des oranges est délicat car il ne faut pas abîmer les fruits qui doivent supporter un long voyage. C'est aux femmes à qui on a confié ce travail. Elles travaillaient en équipe de 5. Il existait trois spécialités différentes :
les remplisseuses
les passeuses
les videuses
Les remplisseuses s'attachaient à remplir d'oranges des paniers dans lesquels était disposé de la paille. Elles travaillaient donc dans les trains espagnols qui arrivaient à la gare de Cerbère (tandis que les trains français allaient jusqu'à Port-Bou).
Les passeuses transportaient les paniers d'orange jusqu’au wagon français.
Le travail de la videuse consistait à vider les paniers et disposer les fruits dans des conditionnements adaptés au voyage en train. La videuse travaillait dans le wagon français.
Les horaires de travail étaient très étendus, de 6h à 23h. Le travail était pénible car les paniers pesaient entre 15 et 20 KG. Une révolte a éclaté pendant l'hiver 1906, le 26 février. Les « rouges » se sont couchées sur les voies en attendant l'arrivée de la relève : l'équipe des « jaunes ». Le mouvement de grève durera jusqu’au 3 décembre, jusqu’à ce qu’elles obtiennent satisfaction. Les revendications étaient une augmentation de salaire de 25 centimes (leur salaire était de 75 centimes jusqu'alors).
L’activité de transbordeuse s'est poursuivi jusque dans les années 50. Des systèmes d'écartement automatique des essieux sont alors mis en place.
La chaîne de l'ancre
Cette chaîne d'ancre est celle du Lydia pendant sa restauration en 2005. Le Lydia est un navire de croisière construit en 1931 au Danemark. Il se trouve maintenant à Port Barcarès.
Lors de son inauguration en juin 1931, le Lydia portait le nom de Moonta. Il avait été construit pour le compte d'un armateur australien et c'est dans les eaux australiennes qu'il fit des croisières jusqu'en 1955. Il est ensuite revendu à une compagnie grecque. C'est à ce moment qu'il s'appelle Le Lydia.
Il termine sa vie en 1967 et il est revendu à la SEMETA pour servir de décoration aux futures stations balnéaires de Port Barcarès et Leucate Plage. Il est alors échoué dans le sable. En 1974 il est revendu à un groupe japonais qui le transforme en discothèque, le Trunk Club. C'est finalement le groupe Partouche qui en fera un caniso.
Du « paquebot des sables »
Photo publiée le 29-03-2014 par Indigene
Mise à jour de la description le 07-05-2014
Mise à jour de la description le 07-05-2014
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