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Le taureau de Camargue

Le flamant de Camargue

La Camargue est une zone marécageuse qui correspond au delta du Rhône. Cette région possède de nombreuses spécificités et une richesse biologique sans équivalent en France.

C'est en Camargue qu'on peut trouver de nombreuses espèces animales, et en particulier des oiseaux, qu'on ne retrouve pas ailleurs. La Camargue héberge notamment une colonie de flamants roses.

Le sauvetage de la colonie de flamants roses

Cette colonie unique en Europe a pu être sauvée grâce au travail acharné d'une poignée de scientifiques passionnés qui ont réussi à sauver ces oiseaux sur un îlot des étangs de Camargue. Le sauvetage a duré 25 ans. A force de travaux de recherche sur la biologie et les facteurs d'équilibre de la faune et de la flore, les flamants rose de Camargue ont pu être sauvés de la destruction de l'homme. C'est dans cette région, proche de Marseille, que beaucoup d'industries pétrolières se sont implantées. Les étangs de Camargue souffraient de pollution.

Le flamant rose est l'oiseau emblématique de la Camargue. Sa disparition aurait été un grave préjudice. Il y a actuellement entre 13 000 et 15 000 couples de flamants en Camargue. A la taille adulte, ils mesurent 1m20 à 1m40 de haut pour une envergure d’ailes pouvant atteindre 1m65. Leur poids moyen varie entre 2 kg 5 et 4 kg.

Malgré leur grosse taille, les flamants roses sont extrêmement fragiles. Ils aiment également la tranquillité et c'est pourquoi ils ne nichent que dans un nombre d'endroits très limité. Le choix d'implantation dépend de nombreux facteurs à la fois climatiques et biotopique. Les flamants finirent par ne plus nicher en Camargue. Mais c'est en 1969 qu'ils reviennent et s'implantent sur un îlot situé dans la partie est de l'étang du Fangassier.

Une association de chercheurs va alors tout faire pour les conserver.

Comment s'est déroulé le sauvetage des flamants roses ?

Un groupe de scientifiques se consacre à trouver des solutions pour que subsistent la colonie dans les marais de Camargue. Ils proposent en 1970 au groupe Salins qui produit du sel dans la région, la construction d'un îlot réservé aux flamants. 500 nids artificiels sont fabriqués.

Les flamants s'y installent en 1974 et finissent par en faire leur site principal de reproduction. C'est donc un grand succès.

A partir de 1977 les flamants roses sont systématiquement bagués. Une tour d'observation sera ensuite construite en 1984. L'étude des comportements des flamants roses, leur mode de vie et leurs déplacements commence alors et se poursuit toujours aujourd'hui.

Le cheval de Camargue

Le ragondin

La cavalière sexy et sa cravache

La belle cavalière

Le parc ornithologique de Pont de Gau

Parc A. Lamouroux

Fondé en 1949 par André Lamouroux, naturaliste de son état, le parc ornithologique de Pont de Gau regroupe toute une faune d'oiseaux appartenant à des espèces rares d'échassiers et d'oiseaux migrateurs. Il dispose également d'un centre de soin pour les oiseaux malades ou blessés.

Le parc André Lamouroux s'étend sur 60 hectares et dispose de 7 km de sentiers qui serpentent à travers une diversité d'habitats favorisant la présence d'un grand nombre d'espèces d'oiseaux, sédentaires ou migrateurs, ainsi que des batraciens, reptiles, insectes, poissons, mammifères qui sont bien souvent difficiles à observer dans leur milieu naturel. On y trouve notamment un grand nombre de ragondins.

Le parc met également à la disposition des promeneurs plusieurs observatoires qui permettent d'observer les oiseaux sans les effrayer. Un groupe de photographes espagnols a passé une semaine entière dans le parc à prendre des photos.

De nombreux photographes célèbres sont venus dans ce parc, notamment Christian Testanière et Thierry Vezon.

En février 2013 le Parc a accueilli un hôte surprenant. Il s'agissait d'un flamant nain. Il s'est mêlé aux autres flamants camarguais sans que ça lui pose le moindre problème. Certains pensent que ce flamant nain, qui normalement vit en Afrique, s'était échappé d'un parc des environs.

Le flamant rose en Camargue

Les remparts d'Aigues-Mortes

Les remparts d’Aigues-Mortes sont réputés avoir été construits sur demande de Louis IX, au XIIIe siècle. Ils sont constitués de pierre de Beaucaire. Les carrières de Beaucaire se situent à 44 km d'Aigues-Mortes, à vol d'oiseau, mais sont relativement d'un accès facile en passant par le Petit Rhône. Les pierres de taille ont sans doute été acheminées sur le lieu de construction par bateau, en empruntant le bras du Rhône pour rejoindre ensuite la mer et finalement leur destination finale à la forteresse d'Aigues-Mortes.

Sur cette image noir et blanc la forteresse apparait très lugubre et ressemble à un mystérieux château hanté où l'on s'adonne à la pratique de la magie noire.

 

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