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Jeune fille au bord de la fontaine
La fontaine de la Place de la République à Arles est un havre de tranquillité et de fraicheur quand le soleil de plomb s'abat sur la Camargue. C'est aussi un lieu de rendez-vous. En attendant son amoureux on peut jouer avec l'eau de cette fontaine.
Cette fontaine n'a pas toujours été là, et l'obélisque non plus. Ce dernier se trouvait dans le cirque romain qui servait essentiellement aux courses de chars. Il a été redécouvert en 1389 et l'on décida de l'installer au centre de la Place Royale lors de la réfection de l'Hôtel de Ville en 1676. Ce n'est qu'en 1866 que la fontaine fut ajoutée, en même temps que les lions de bronze et les masques d'Héraclès.
Photo publiée le 28-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 04-11-2017
Mise à jour de la description le 04-11-2017
Le peintre
Comme chaque été pendant les Rencontres d'Arles, on peut voir non seulement des photographes mais également toutes sortes d'artistes tel que ce peintre qui exerce son art dans la rue sous le regard des touristes.
Un peu partout en France, et ailleurs, dans les villes et parfois les villages, on retrouve ces peintres de rue. Ils participent parfois à des expositions en plein air, c'est un bon moyen pour faire découvrir leurs œuvres. Parfois il s'agit de journées de peinture organisées par la municipalité ou des associations.
Dans les villes touristiques du sud de la France, les peintres exercent tout l'été au milieu des visiteurs. On les retrouve à Arles, pendant les Rencontres Internationales de la Photographie, mais aussi dans des villes comme Collioure, dans les Pyrénées Orientales, qui est une ville qui attire depuis de nombreuses années les artistes du monde entier.
Les touristes à Arles
Ces deux touristes ne sont pas comme les autres. il s'agit d'Eric Balandraud et de « Klaxon », mes deux amis que j'ai rejoint à Arles pour visiter la ville en leur compagnie à l'époque des Rencontres d'Arles.
Même si Eric est un administrateur réseau, c'est avant tout un passionné de photographie, tout comme Klaxon.
Leur accueil a été chaleureux et ils m'ont fait visiter leur belle région du midi de la France. J'en ai ramené ces photos de Arles prises fin juillet 2007.
Photo publiée le 28-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 27-04-2014
Mise à jour de la description le 27-04-2014
Le portraitiste
Les artistes ont beaucoup de mal pour gagner leur vie. Ils ne sont pas payés à la pièce selon leur productivité, mais selon leur renommée et leur cote. Un artiste inconnu vendra ses toiles moins cher qu'un artiste célèbre, c'est évident.
La difficulté pour un artiste est donc de se faire connaitre.
La rançon du succès met très longtemps pour arriver et il faut parfois attendre des années avant de pouvoir vendre ses tableaux de 100x150 cm aux alentours de 3000 euros. Pour gagner sa vie, l'artiste doit souvent se résoudre à réaliser des tableaux plus petits, qu'il vendra moins cher mais plus facilement, et à aller à l'encontre de son public pour se faire connaitre.
Peindre dans la rue
Comment mieux se faire connaitre, et reconnaitre, qu'en pratiquant son art à la vue de tout le monde ?
L'avantage de la rue est triple :
on dispose de modèles à volonté pour réaliser des portraits
on se fait connaitre et apprécier
on peut effectuer des ventes si on expose quelques-unes de nos réalisation
Et en plus de ça on peut travailler comme si on était au fond de son atelier.
La mission principale d'un artiste est de créer des œuvres originales en utilisant son talent et sa sensibilité. L'artiste ne s'exprime pas par la parole, mais communique un message par l'intermédiaire des images qu'ils retranscrit de sa vision des choses. Ces images procurent des émotions à ceux qui les regardent.
Pour vivre, l'artiste doit être vu.
Pour pouvoir vendre et vivre de son travail, un artiste a besoin de s'affirmer dans un style bien à lui. Pour se démarquer des autres il faut que l'ensemble de son œuvre soit facilement reconnaissable. Ainsi, ce n'est plus un artiste quelconque, ça devient un nom.
Comment vendre son travail ?
Il existe plusieurs solutions pour un peintre pour vendre ses tableaux :
utiliser les services d'un agent commercial
faire appel à un courtier en art
exposer ses oeuvres dans des galeries
faire la promotion de ses oeuvres sur internet, qui est un bon moyen pour se faire connaitre
Mais l'artiste doit se concentrer sur ce qu'il sait faire, c'est à dire peindre.
La productivité
La productivité n'entre pas en jeu. L'important n'est pas de produire plusieurs tableaux en une journée, ce n'est pas une course. Le plus important est la qualité et l'originalité de ces peintures.
Ça ne signifie pas non plus qu'on peut s'y mettre seulement quand l'inspiration est là. Il faut entretenir un rythme de travail régulier, histoire de ne pas perdre la main et de se perfectionner. Il faut peindre tous les jours pour quelqu'un qui souhaite vivre exclusivement de sa peinture.
Le marketing
Il ne faut pas sous-estimer l'aspect marketing dans l'art. On arrive très vite à accumuler un nombre de toiles impressionnant qui ne se vendent pas, même si on a un rythme de travail plutôt lent.
Travailler dans la rue permet de présenter quelques toiles et d'intéresser le badaud. Il ne faut pas choisir les plus belles pièces de son œuvre, car le client intéressé qui voudrait voir le reste ressortirait assez déçu de l'atelier du peintre. Il faut aussi considérer que les toiles exposées dans la rue peuvent subir des dommages. Elles ne doivent pas non plus être trop volumineuses, pour le simple problème de transport. Donc quelques petites réalisations de qualité suffisent à se faire connaitre et à réaliser quelques ventes.
Le plus confortable pour un peintre est d'avoir un agent qui va promouvoir son art là où se trouvent les acheteurs. A Paris et Londres particulièrement.
Un site internet permet aussi de toucher les acheteurs du monde entier.
Attention aux commandes trop strictes et contraignantes
L'artiste n'est pas un prestataire de service. Il n'est pas un exécutant aux service d'un client et n'a pas à se soumettre à tous ces caprices. Il faut donc vous garder le droit de refuser une commande si elle n'entre pas dans vos idées, vos inspirations et votre démarche artistique.
Il sera plus profitable pour l'artiste de refuser une commande qu'il aura de la difficulté à réaliser et qui va produire qu'un piètre résultat. Ça serait en effet dommage de rater une autre commande qui entre tout à fait dans vos cordes, simplement parce que vous êtes trop occupé avec une commande en cours dans laquelle vous vous enlisez.
Les tableaux
Vincent Van Gogh
Vincent Van Gogh, le célèbre peintre impressionniste néerlandais, quitte Paris pour trouver des paysages plus ensoleillés. Il part s'installer à Arles en février 1888. Il est alors ébloui par la lumière de Provence et va y séjourner 20 mois.
C'est à Arles qu'il change complètement son style pour ne plus seulement intégrer le la lumière et des couleurs dans ses tableaux mais pour que la couleur en soit la composante principale. Il réalise à Arles environ 350 tableaux, parmi lesquels les plus importants de son oeuvre.
Tombant dans la dépression et la solitude, il finit par convaincre Gauguin de venir le rejoindre à Arles. Mais ce dernier ne le supporte plus et il s'installe à l'hôtel. C'est peu après que Van Gogh se tranche une oreille avec un couteau. Il tombe dans la folie et doit être interné en hôpitaux psychiatriques.
Par la suite, d'autres peintres vont séjourner à Arles qui a acquis une notoriété internationale grâce à Van Gogh. On peut citer Chabaud, Brayer, Jean-Claude Quilici, Lelée et même Picasso.
Arles : destination touristique et artistique
De nombreux amateurs de peinture se rendent en Arles pour contempler les lieux où Van Gogh a peint ses oeuvres majeures, et s'imprégner de ces paysages de Provence.
L’inspiration était si puissante que Van Gogh souhaitait créer ici une « Maison des Artistes ». Il n'a pas pu le faire de son vivant mais le projet a été repris par la Fondation Van Gogh à Arles qui rassemble une collection unique de plus de 200 œuvres d’artistes contemporains divers et variés.
Arles reste toujours le rendez-vous des peintres que l'on voit s'installer sur les trottoirs et les places publiques. En été, il est difficile de se promener dans les rues de Arles sans y voir des tableaux.
Sur les pas de Van Gogh
Photo publiée le 28-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 12-06-2019
Mise à jour de la description le 12-06-2019
L'horloge de Arles
Arles a connu ses gloires mais traverse une période de récession à la fin du Moyen Age. Il faut attendre le milieu du XVIe siècle pour un retour à la prospérité. Nous sommes à la Renaissance où s'épanouissent les arts. Imprégnée d'une culture antique millénaire, la ville d'Arles se dote d'un bâtiment majestueux : La Tour de L'Horloge. Ce beffroi fut édifié entre 1543 et 1558. Il reproduit le Mausolée romain de Saint-Rémy.
A l'origine il y avait quatre horloges, il n'en reste plus qu'une seule aujourd'hui. La tour abritait pour la grande majorité le mécanisme complexe des horloges mais également des cloches qui ont été refondues plusieurs fois. Chaque consul de la ville avait en effet son nom d'inscrit sur la cloche.
Le mausolée est surmonté d'un homme de bronze qui représente le dieu Mars. Elle fut réalisée par Laurent Vincent en 1555. Cette sculpture a survécu de justesse à la révolution. La légende raconte qu'elle est faite du bronze des canons que Charles Quint aurait abandonné dans la campagne voisine.
Le mausolée est surmonté d'un homme de bronze qui représente le dieu Mars. Elle fut réalisée par Laurent Vincent en 1555. Cette sculpture a survécu de justesse à la révolution. La légende raconte qu'elle est faite du bronze des canons que Charles Quint aurait abandonné dans la campagne voisine.
A la demande des consuls, la Tour de l'Horloge a été conservée lors de l'édification du nouvel Hôtel de Ville. Le nouveau bâtiment a donc été pensé pour inclure cet édifice en son sein. Ca donne à présent une architecture un peu bizarre, qui n'est pas symétrique, mais ça fait toute l'originalité de ce monument classé.
Le beffroi
l'homme de bronze
l'homme de bronze
Photo publiée le 28-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 12-06-2019
Mise à jour de la description le 12-06-2019
Le peintre de rue
Arles est une ville d'art et d'histoire. On y rencontre très souvent des peintres de rue qui s'installent le long des places pour effectuer rapidement des caricatures de touristes ou des dessins plus accomplis.
Arles héberge également différents festivals de photographie. C'est en 1969 qu'un photographe arlésien, Lucien Clergue, organisa le premier festival de photographie du monde. Il s'agissait des Rencontres d'Arles qui sont devenues un point de rencontre international de tous les photographes et les passionnés, tous les étés dans la capitale de la Camargue.
Ces rencontres photographiques proposent de nombreuses expositions et des conférences.
C'est également à Arles qu'à lieu le festival européen de la photographie de nu, en collaboration avec les Baux De Provence. En 2014 ce festival se déroulera du 8 au 18 mai. Comme pour les rencontres d'Arles, de nombreuses expositions seront proposées au public.
Une ville d'art et d'histoire
Photo publiée le 28-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 05-11-2017
Mise à jour de la description le 05-11-2017
Le rideau à la fenêtre
Tous les moyens sont bons pour créer des courants-d'air quand la canicule s'installe sur la ville de Arles.
Arles est située à l'entrée de la Camargue, non loin de Marseille. L'été, il y règne souvent une forte chaleur. Quand on n'a pas de volets pour se protéger du soleil, on est alors obligé de faire des courants-d'air pour que l'air soit respirable à l'intérieur des habitations.
Les rideaux blancs permettent de réfléchir la lumière pour conserver un semblant de fraicheur.
Photo publiée le 28-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 27-04-2014
Mise à jour de la description le 27-04-2014
L'église de Arles
Arles a de tout temps été un haut lieu du christianisme en Gaule. Dès l'an 254 il y avait déjà un évêque dans la ville de Arles. Saint-Trophime serait l'un des sept missionnaires envoyés par Rome sous le règne de l'empereur Dèce pour évangéliser la Gaule. Il serait le premier évêque fondateur de l'église d'Arles.
Il fut élevé dans Arles une cathédrale qui obtint les faveurs du Pape. Elle fut élevée au rang de Primatiale des Gaules.
La cathédrale Saint-Trophime ne se trouvait pas à cet emplacement autrefois, mais près des remparts. Elle a été déplacée aux alentours du Ve siècle. Mais l'essentiel de l'édifice qui subsiste de nos jours date du XIIe siècle. Il s'agit d'une église dans le style roman provençal. Au XVe siècle, les anciennes absides romanes furent remplacées par un choeur gothique.
Entre 1180 et 1190, sa façade fut rehaussée par de somptueux décors évoquant le Jugement dernier et l'ancien testament. Le fidèle peut y reconnaitre trois grandes scènes épiques :
l’assemblée des saints Patrons de l'église
l’épopée divine
l’épopée humaine
On peut y voir le sort réservé aux damnés dans le jugement dernier et l'apocalypse et ce qui advient aux heureux élus qui montent au paradis.
La composition culmine avec le tympan qui représente un Christ assis, triomphal. Il tient sur ses genoux la bible et procure des bénédictions de la main droite. Les quatre évangélistes y sont représentés par des symboles bibliques :
un lion ailé représente Saint Marc
un ange symbolise Saint Mathieu
un aigle représente Saint Jean
un taureau ailé est le symbole de Saint Luc
Cette oeuvre magistrale et l’ampleur de son inspiration antique héritée de la colonisation romaine représente l'un des chef d'oeuvre les plus importants du style roman provençal. C'est par ailleurs une église à reliques sur la route de Compostelle.
Saint-Trophime
Photo publiée le 28-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 12-06-2019
Mise à jour de la description le 12-06-2019
Minerve
Ce buste de Minerve est installé dans une niche sur la façade de l’église Sainte-Anne de Arles, juste à côté de l'hôtel de ville.
Les récents chantiers de restauration de la façade de l’hôtel de ville ont permis de préserver les ornements magnifiques qui ornent les murs de la mairie et des bâtiments alentours.
Au-dessus du portail d'entrée de l’ancienne église Sainte-Anne, un niche abritait autrefois une statue de la Sainte Vierge. Celle-ci a été remplacée par ce buste de Minerve lors de l'instauration du musée lapidaire après la révolution.
Buste de Minerve
Photo publiée le 28-09-2011 par Indigene
Mise à jour de la description le 27-04-2014
Mise à jour de la description le 27-04-2014
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